"Nous appuyons fortement cette initiative et appelons le gouvernement du Gabon à travailler avec l'UA (Union africaine) pour organiser la visite d'une délégation le plus tôt possible ", précise dans un communiqué, John Kirby, porte-parole du département.
L'UA a récemment exprimé la volonté d'envoyer une délégation au Gabon en vue d'aider les différentes parties de la crise dans leurs efforts en vue d'une résolution constitutionnelle à la situation post-électorale.
Des émeutes ont éclaté au Gabon après la proclamation de la victoire du président sortant Ali Bongo à la présidentielle du 27 août dernier, par 49 % contre 48% pour son rival, Jean Ping, le principal candidat de l’opposition.
M. Ping a contesté ces résultats et s’est déclaré élu.
"Nous continuons à appeler toutes les parties et leurs partisans à renoncer à la violence, au langage incendiaire, et aux agressions contre toutes les personnes vivant au Gabon, quelle que soit leur origine ethnique ou l'origine nationale", soutient M. Kirby.
Le département d’Etat demande à "toutes les parties (gabonaises), y compris les forces de sécurité", de "faire preuve de retenue et de respecter les normes internationales des droits de l'homme", souligne le texte.