L’éducation, la santé et la lutte contre la pauvreté, sont des facteurs sur lesquels le Togo doit jouer, tout comme d’autres pays en Afrique subsaharienne, pour assurer une égalité des chances pour chaque enfant.
"Si on investit 1 dollar dans l'éducation d'un enfant, on gagnera 10 dollars car ce sont ces enfants qui sont l'avenir, c'est un investissement", explique Isselmou Boukhary, représentant résident de l’Unicef au Togo.
Au Togo, les inégalités entre les enfants sont perceptibles principalement sur deux fronts : le genre et le milieu de résidence. Sur le plan de l’éducation, 63% des enfants au cours secondaire vivent en milieu urbain contre 39% en milieu rural, 42% sont des filles et 55,2 des garçons.
Depuis 2008, le Togo a supprimé les frais de scolarité dans le préscolaire et le primaire. Une mesure insuffisante pour parler de gratuité de l’éducation estime le forum des organisations de défense des droits des enfants au Togo.
Selon Gislain Alédji, coordonateur du FODDET, "tous les efforts sont en train d'être fait, mais il faudrait avoir le lycée et l'étendre au niveau national", soulignant qu'il faut "aller dans le sens de l'équité".
Chérifatou Adamou, 15 ans, élève en classe de première invite la société togolaise à mieux prendre en compte les difficultés auxquelles les enfants togolais font face.
"Les parents, et la société -le gouvernement et l'État- tout le monde doit mettre la main à la pâte pour donner une chance à tous les enfants", explique la jeune fille.
Devant ce vaste chantier d’égalité de chance pour chaque enfant, le gouvernement togolais sollicite également le secteur privé.
Kayi Lawson, correspondante à Lomé