M. Fonseca, 67 ans, réélu dès le premier tour avec 74% des voix, a promis de "tout faire pour créer un environnement propice à l'approfondissement du débat démocratique au Cap-Vert et à la recherche de consensus sur les problèmes de base" du pays.
Une croissance économique durable doit être une préoccupation du gouvernement, a-t-il dit, promettant d'être le porte-parole des aspirations des populations.
Le Cap-Vert est doté d'un régime semi-parlementaire dans lequel l'exécutif est dominé par le Premier ministre, le président jouant davantage un rôle d'arbitre.
"Je vais continuer à me battre pour que les possibilités soient égales pour tout le monde", a-t-il ajouté, plaidant pour la lutte contre une "bureaucratisation excessive" et les carences des services publics.
Les présidents Macky Sall (Sénégal), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali) et José Mario Vaz (Guinée-Bissau), ainsi que des représentants du Togo, du Gabon, des Etats-Unis, de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) ont assisté à la cérémonie.
M. Fonseca, candidat du Mouvement pour la démocratie (MPD, libéral, au pouvoir), a très largement devancé le 2 octobre deux candidats indépendants, Albertino Graça, un recteur d'université, et Joaquim Monteiro, un ancien combattant de la lutte pour la libération du pays.
Le Cap-Vert, archipel d'Afrique de l'Ouest et ancienne colonie portugaise, considéré comme un "modèle de démocratie" sur le continent, est réputé pour sa stabilité politique et sa bonne gouvernance.
Lors d'une réunion au début du mois, Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial en Afrique de l'Ouest du secrétaire général de l'ONU, s'est félicité que la région "s'illustre par une absence de violence électorale majeure depuis 2015".
Il avait décerné une mention spéciale au Cap-Vert, "un exemple remarquable : trois élections, toutes réussies, en 2016" (législatives, municipales et présidentielle).