Le pipeline Trans Forcados de la société nigériane PPMC était en voie de réparation après l'attaque précédente quand ses gardes ont été chassés par des hommes armés arrivés en vedette. Les assaillants ont ensuite disposé des pains de dynamite en différents lieux des installations dont l'un a explosé, a rapporté le chef de la communauté locale de Batan, Dickson Ogugu.
L'armée a entrepris de désamorcer les autres charges.
Un officier a confirmé l'incident, disant que des coups de feu avaient été entendus dans la nuit mais que les militaires n'avaient rien pu faire.
L'oléoduc avait déjà été saboté la semaine dernière, quelques heures après que le président Muhammadu Buhari eut rencontré des représentants de groupes militants du delta pétrolier du Niger pour tenter de mettre fin aux troubles dans la région.
Depuis le début de l'année, plusieurs groupes de rebelles se sont attaqués à des installations pétrolières, réclamant une meilleure répartition des richesses et une autonomie politique pour la région.
Par ailleurs quelque 500 manifestants ont bloqué mardi près de Warri un site de la SPDC, la filiale nigériane du géant anglo-néerlandais Shell. Ils lui reprochent de ne pas respecter un accord passé avec les populations locales prévoyant des emplois et des investissements.
Avec AFP