Pour entamer le mouvement ils ont organisé ce matin un sit-in à l’hotel de ville de Niamey.
Les grévistes sont en majorités des auxiliaires comme Moussa Adamou manœuvre aux cimetières chrétiens de Niamey.
"En temps normal, nous faisons tout, et on travaille sans rien dire. Mais nous ne sommes plus payés, on se retire et on ne fera plus rien", explique-t-il.
S’ils ne sont pas payés à la fin de janvier, ils passeront ainsi leur septième mois sans salaire. Les travailleurs des cinq arrondissements communaux et de la mairie centrale de Niamey sont à leur nième mouvement de grève.
Ali Gati est le coordonnateur des cinq syndicats des travailleurs des municipalités de Niamey.
"Personne ne nous appelle pour négocier, tout le monde en a marre, même les agents qui ne venaient pas avant, dans les autres manifestations"
Puisque leurs autorités hiérarchiques directes ne semblent pas avoir de solutions, certains sollicitent une implication à un niveau beaucoup plus élevé, directement vers le président.
Abdoul-Razak Idrissa, à Niamey