Ces pêcheurs, des jeunes surtout, sont exposés à différents dangers, dont le gaz méthane du lac et les agressions de bandits armés.
A la fin de la journée, chaque jour, c’est une dizaine de pirogues qui quittent la rive pour les eaux profondes. Rien de très spécial pour ces pêcheurs artisanaux qui n’ont que des rames et des filets maillants pour rapporter le sambaza.
Eloge, la trentaine, diplômé en droit international, faute de moyens pour poursuivre ses études, s’est lancé dans la pêche artisanale héritée de son père.
Elles sont des centaines ces femmes qui, dès l’aube, envahissent les rives du lac Kivu, pour chercher le sambaza qu’elles revendent au quartier et aux marchés de la ville.
Les jeunes pêcheurs sont exposés toutes les nuits au gaz méthane concentré dans ce lac, en plus de l’insécurité. Cette année, environ 25 de leurs camarades ont perdu la vie dans des attaques nocturnes par des hommes armés. Aujourd’hui, ils demandent plus de sécurité.
Regroupés au sein de l’Association internationale de maires francophones AIMF, les maires de Rubavu (Rwanda) et de Goma , dans leur dernière rencontre tenue à Goma le week-end dernier, ont exprimé leur détermination à résoudre ce problème d’insécurité.
Très appréciée par les habitants de la région, cette petite sardine du lac Kivu, le Sambaza, reste une recette incontournable pour les habitants de Goma comme pour leurs visiteurs . Il se consomme grillé ou à la sauce tomate.
Charly Kasereka, à Goma
