"L'année passée, j'ai vécu l'attaque du 15 janvier mais la situation n'est pas la même, le Burkina n'est pas une zone de guerre et on ne devrait pas se faire intimider", a expliqué un homme sur place.
"On voit que sur le festival, la sécurité s'est renforcée donc nous avons totalement confiance, et je n'ai aucune peur", explique une festivalière.
"Cela m'effraie de façon générale et permanente, pas seulement au Burkina mais dans tout le continent", explique un autre festivalier, avant de poursuivre : "je crois qu'il faut prendre conscience de la menace, et ensuite il ne faut jamais céder face aux menaces et trouver les stratégies pour vaincre le terrorisme."
Le commissaire Marcel Paré, responsable de la sécurité du fespaco, explique qu'"il n'y a pas de risque zéro, mais ce qui est arrivé, nous le prenons positivement car cela nous alerte et de nous mobiliser davantage".
"C'est une alerte que nous prenons au sérieux", souligne-t-il.
Il appelle les festivaliers d'être aussi en alerte pour aider les autorités locales et rappelle les numéros d'urgence 1010, 17, et 16 sont toujours en place.
Zoumana Wonogo, correspondant à Ouagadougou