Les habitants de la ville de Gao jouaient de la musique, dansaient, fumaient et portaient des vêtements occidentaux dimanche 27 janvier 2013 pour célébrer la reconquête de la ville.
Oukachaka Seydou, correspondant de la VOA à Gao, revient sur cette libération et la liesse qui a suivie :
Les forces françaises et maliennes ont repris, samedi, Gao. La ville était occupée par des islamistes armés. Ils ont fui la ville sans opposer de résistance. La population de Gao connaissait sa toute première journée sans la charia, la loi islamique, depuis des mois.
La correspondante de la VOA en Afrique de l'Ouest Anne Look, qui est dans la capitale malienne, Bamako, a parlé à des habitants de Gao par téléphone. Ils lui ont confié que les islamistes se cachaient dans des villages à 10-15 kilomètres de Gao.
Certains de ces témoins ont affirmé que des habitants de Gao traquaient les personnes qui ont collaboré avec les groupes islamistes armés. Et d’ajouter que des punitions sévères seraient infligées à ces « collaborateurs présumés ».
Après Gao, les soldats français et maliens avançaient également, dimanche, vers la cité mythique de Tombouctou.
Des sources militaires maliennes ont précisé que des troupes s’approchaient de la ville sans rencontrer de résistance.
Surnommée « la ville aux 333 saints » ou « la perle du désert », la cité de Tombouctou est classée par l'UNESCO à plusieurs titres au patrimoine mondial de l'humanité. Elle abrite des dizaines de mosquées et des monuments érigés pour honorer d’anciens saints musulmans.
L’armée malienne a confirmé la prise de Gao. Le capitaine Modibo Traoré a affirmé samedi que Tombouctou et Kidal étaient en ligne de mire. Et de préciser que la prise de Tombouctou était imminente :
La France a lancé une offensive militaire au Mali au début du mois, après que les islamistes qui avaient pris le contrôle d'une grande partie du territoire du nord du pays l'année dernière, osaient descendre en direction de Bamako.
Dans les zones qu'ils contrôlaient, les groupes islamistes armés imposaient une forme stricte de la loi islamique et infligeaient des punitions sévères aux civils qui ne se conformaient pas aux règlements.
Pendant ce temps, les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont décidé d’augmenter leurs effectifs promis au Mali. Ce sont environ 6.000 soldats qui seront aux côtés de l’armée malienne. Cette décision a été prise ce week-end au cours d’une réunion d’urgence à Abidjan, en Côte d’Ivoire, comme nous le disait Germain N’Dri notre correspondant sur place :
Oukachaka Seydou, correspondant de la VOA à Gao, revient sur cette libération et la liesse qui a suivie :
Les forces françaises et maliennes ont repris, samedi, Gao. La ville était occupée par des islamistes armés. Ils ont fui la ville sans opposer de résistance. La population de Gao connaissait sa toute première journée sans la charia, la loi islamique, depuis des mois.
La correspondante de la VOA en Afrique de l'Ouest Anne Look, qui est dans la capitale malienne, Bamako, a parlé à des habitants de Gao par téléphone. Ils lui ont confié que les islamistes se cachaient dans des villages à 10-15 kilomètres de Gao.
Certains de ces témoins ont affirmé que des habitants de Gao traquaient les personnes qui ont collaboré avec les groupes islamistes armés. Et d’ajouter que des punitions sévères seraient infligées à ces « collaborateurs présumés ».
Après Gao, les soldats français et maliens avançaient également, dimanche, vers la cité mythique de Tombouctou.
Des sources militaires maliennes ont précisé que des troupes s’approchaient de la ville sans rencontrer de résistance.
Surnommée « la ville aux 333 saints » ou « la perle du désert », la cité de Tombouctou est classée par l'UNESCO à plusieurs titres au patrimoine mondial de l'humanité. Elle abrite des dizaines de mosquées et des monuments érigés pour honorer d’anciens saints musulmans.
L’armée malienne a confirmé la prise de Gao. Le capitaine Modibo Traoré a affirmé samedi que Tombouctou et Kidal étaient en ligne de mire. Et de préciser que la prise de Tombouctou était imminente :
La France a lancé une offensive militaire au Mali au début du mois, après que les islamistes qui avaient pris le contrôle d'une grande partie du territoire du nord du pays l'année dernière, osaient descendre en direction de Bamako.
Dans les zones qu'ils contrôlaient, les groupes islamistes armés imposaient une forme stricte de la loi islamique et infligeaient des punitions sévères aux civils qui ne se conformaient pas aux règlements.
Pendant ce temps, les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont décidé d’augmenter leurs effectifs promis au Mali. Ce sont environ 6.000 soldats qui seront aux côtés de l’armée malienne. Cette décision a été prise ce week-end au cours d’une réunion d’urgence à Abidjan, en Côte d’Ivoire, comme nous le disait Germain N’Dri notre correspondant sur place :