Les dirigeants de la Chine et de Taïwan ont eu des entretiens historiques dans la ville chinoise de Nanjing.
Il s’agissait des tous premiers pourparlers officiels entre les deux puissances depuis la fin de la guerre civile chinoise il y a plus de 60 ans. De l’avis des analystes, la rencontre témoigne d’une meilleure compréhension par Beijing de la vie politique de l'île, et de ses efforts accrus pour amadouer les Taïwanais.
A cette occasion, le président chinois, Xi Jinping, a déclaré au leader du Parti nationaliste au pouvoir à Taiwan qu'il respecte le système social de l’ile, et que la Chine est prête à tenir des pourparlers en toute égalité avec Taiwan pour résoudre les différences politiques chroniques entre les deux parties.
Cette approche plus souple contraste avec les menaces proférées en 2000 par l’ancien leader chinois Zhu Rongji contre l’électorat de Taiwan à l’occasion d’un scrutin, note Jia Qingguo, politologue à l'université de Beijing.
Selon M. Jia, la Chine évalue mieux la situation politique à Taiwan. Beijing a également d'autres idées sur la façon de répondre à l'évolution de la situation dans l’ile.
Encore plus significatif : la Chine tend également la main à l'opposition taiwanaise, dont une délégation a visité la capitale chinoise peu avant la rencontre historique de Nanjing.
L’ancien député Antonio Chiang, aujourd’hui secrétaire général du Conseil de sécurité nationale de Taiwan, faisait partie de ce groupe. Il a estimé que la position de la Chine communiste évolue, et qu’elle souhaite un dialogue plus inclusif avec Taiwan, y compris avec l’opposition. Ce dont cette dernière se félicite car dans le passé, ses propres tentatives d’ouverture n’avaient pas abouti.
Il s’agissait des tous premiers pourparlers officiels entre les deux puissances depuis la fin de la guerre civile chinoise il y a plus de 60 ans. De l’avis des analystes, la rencontre témoigne d’une meilleure compréhension par Beijing de la vie politique de l'île, et de ses efforts accrus pour amadouer les Taïwanais.
A cette occasion, le président chinois, Xi Jinping, a déclaré au leader du Parti nationaliste au pouvoir à Taiwan qu'il respecte le système social de l’ile, et que la Chine est prête à tenir des pourparlers en toute égalité avec Taiwan pour résoudre les différences politiques chroniques entre les deux parties.
Cette approche plus souple contraste avec les menaces proférées en 2000 par l’ancien leader chinois Zhu Rongji contre l’électorat de Taiwan à l’occasion d’un scrutin, note Jia Qingguo, politologue à l'université de Beijing.
Selon M. Jia, la Chine évalue mieux la situation politique à Taiwan. Beijing a également d'autres idées sur la façon de répondre à l'évolution de la situation dans l’ile.
Encore plus significatif : la Chine tend également la main à l'opposition taiwanaise, dont une délégation a visité la capitale chinoise peu avant la rencontre historique de Nanjing.
L’ancien député Antonio Chiang, aujourd’hui secrétaire général du Conseil de sécurité nationale de Taiwan, faisait partie de ce groupe. Il a estimé que la position de la Chine communiste évolue, et qu’elle souhaite un dialogue plus inclusif avec Taiwan, y compris avec l’opposition. Ce dont cette dernière se félicite car dans le passé, ses propres tentatives d’ouverture n’avaient pas abouti.