Les Erythréens sont les plus nombreux à risquer la traversée vers l'Europe, après les Syriens et les Afghans, et beaucoup arrivent dans l'est du Soudan en fuyant leur pays.
"Davantage de coopération entre le Soudan et l'UE est nécessaire pour protéger les demandeurs d'asile, améliorer la gestion des frontières, lutter contre les passeurs et apporter des alternatives viables aux migrants et à ceux qui les accueillent", a indiqué Tomas Ulicny, le chef de la délégation de l'UE à Khartoum.
"Les causes du trafic d'êtres humains sont liées au faible niveau de développement dans l'est du Soudan en particulier et en Afrique en général", a-t-il ajouté.
Les chefs des missions diplomatiques britannique, française, allemande, néerlandaise, italienne et suédoise se sont rendus mercredi dans le camp de réfugiés de Wad Charifaie, situé à une vingtaine de km de la ville de Kassala.
M. Ulicny n'a pas donné plus de précisions sur le type de coopération qu'il préconise. Depuis 2011, l'UE a alloué 79,5 millions d'euros au développement dans cette région pauvre de l'est du Soudan, où les Erythréens fuyant leur pays trouvent refuge.
Un rapport du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies dénonçait en juin "des violations systématiques, généralisées et flagrantes des droits de l'Homme" par le gouvernement érythréen, qui "peuvent constituer des crimes contre l'humanité".
Avec AFP