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Verdict sur la liberté provisoire de l'opposant Hama Amadou dans une semaine


Hama Amadou, opposant et candidat à la présidentielle au Niger.
Hama Amadou, opposant et candidat à la présidentielle au Niger.

Le candidat à la présidentielle au Niger, dont le premier tour couplé à des législatives est prévu le 21 février 2016, a été arrêté le 14 novembre dès sa descente d'avion à Niamey lors de son retour au Niger.

Il revenait de France où il s'était exilé suite à sa mise en cause dans le trafic présumé de bébés avec le Nigeria.

La justice nigérienne se prononcera le 9 décembre sur une demande de liberté provisoire de Hama Amadou, opposant et candidat à la présidentielle, écroué depuis deux semaines pour son implication dans la très sensible affaire de trafic présumé de bébés, a indiqué mercredi un de ses avocats.

"Nous avons plaidé ce mercredi en faveur d'une demande de liberté provisoire de notre client devant la Cour de cassation. La Cour va délibérer le 9 décembre 2015", a déclaré Me Mossi Boubacar à l'AFP.

Lors de cette audience, le parquet a estimé que la demande était "irrecevable", a confié à l'AFP une source proche du dossier.

Hama Amadou, candidat à la présidentielle dont le premier tour couplé à des législatives est prévu le 21 février 2016, a été arrêté le 14 novembre dès sa descente d'avion à Niamey lors de son retour au Niger après un an d'exil en France suite à sa mise en cause dans le trafic présumé de bébés avec le Nigeria.

Il est écroué depuis dans une prison à Filingué au nord-est de la capitale. Ses avocats ont introduit une demande de liberté provisoire.

Une vingtaine de personnes dont Abdou Labo, un ex-ministre proche du régime et autre candidat à la présidentielle, ont été incarcérées durant des mois pour la même affaire avant de bénéficier de la liberté provisoire.

Opposant au président Mahamadou Issoufou, Hama Amadou a quitté le Niger fin août 2014 après que les députés eurent autorisé son audition par la justice dans l'affaire de trafic de bébés.

Il a toujours dénoncé un "dossier politique" visant à "l'écarter de la présidentielle", alors que le gouvernement parle d'un "dossier de droit commun".

Samedi dernier, des magistrats nigériens ont dénoncé "l'immixtion" de plusieurs membres du régime dans l'affaire de trafic de bébés qui empoisonne le climat politique.

Avec AFP

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