Arrivé vers 11H00 locales (16H00 GMT) avec un cortège de limousines devant une école de la 56e rue, où étaient rassemblés plusieurs centaines de journalistes et électeurs, le milliardaire et magnat de l'immobilier, bien connu à New York où il a fait fortune, a été accueilli aux cris de "New York te déteste".
Quelques-unes des personnes présentes, notamment des ouvriers qui travaillaient dans la rue, l'ont cependant aussi applaudi, même s'ils étaient moins bruyants.
Costume sombre et cravate bleu vif, le candidat républicain, accompagné de sa femme Melania, de sa fille Ivanka et de l'un de ses petits-enfants, a serré quelques mains et acheté un gâteau à un stand tenu par un enfant avant de remplir son bulletin.
A un journaliste qui lui demandait pour qui il avait voté, M. Trump, 70 ans, a répondu en souriant: "Décision difficile...".
Alors qu'on l'interrogeait une nouvelle fois pour savoir s'il reconnaîtrait sa défaite en cas d'annonce d'une victoire de sa rivale démocrate Hillary Clinton, il est resté évasif: "Nous verrons ce qui se passe", a-t-il simplement répondu.
La même réponse floue lors du dernier face-à-face télévisé avec Hillary Clinton le 19 octobre lui avait valu les foudres des démocrates et des observateurs politiques, qui avaient dénoncé une remise en cause du système électoral américain, basé sur une transition pacifique après reconnaissance des résultats par les deux candidats.
Donald Trump devait rejoindre dans l'après-midi ses supporters pour une "soirée de la victoire" dans un hôtel de la 6e Avenue situé à quelques encablures de la Trump Tower, son QG électoral.
Donald Trump, né à New York, qui n'a jamais eu de mandat électif, a déjoué tous les pronostics en arrivant d'abord en tête des primaires républicaines puis en rivalisant avec Hillary Clinton dans les sondages pendant les dernières semaines de campagne.
Se présentant comme le "porte-voix" des électeurs délaissés, et notamment des blancs défavorisés, Donald Trump a stigmatisé la mondialisation et l'immigration comme les grands maux de l'Amérique, et accusé "Hillary la crapule" d'avoir fait toute sa carrière dans un système politique corrompu.
Une vidéo de 2005 le montrant tenant des propos dégradants sur les femmes, avec lesquelles il se vantait de "faire ce qu'il veut", a aussi antagonisé une partie de l'électorat féminin.
Avec AFP