Ce champ appelé Vindeby, avec 11 turbines d'une capacité totale de 5 mégawatts, se situait dans des eaux peu profondes à 2-3 km des côtes de l'île de Lolland (sud-est du Danemark).
"Nous avons commencé la mise hors service le 1er mars. Jusqu'à présent, huit des onze turbines (..) ont été démantelées et nous prévoyons de démanteler les trois restantes d'ici la fin mars", a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe, Ulrik Frohlke.
Après avoir produit 243 gigawattheures en un quart de siècle, l'équivalent de la consommation de 2.200 ménages, le champ de Vindeby a atteint l'obsolescence.
Mais pionnier à son époque, il aura prouvé que cette technologie, qui laissait sceptiques beaucoup de concurrents de Dong Energy, avait un avenir, notamment grâce à la force des vents qui soufflent au large.
"Le champ éolien offshore de Vindeby est presque de taille miniature par rapport aux projets gigantesques réalisées actuellement en Europe du Nord. Mais sans l'expérience engrangée grâce au premier champ offshore au monde, nous ne serions pas là où nous en sommes aujourd'hui", a commenté dans un communiqué le directeur de l'éolien en mer danois chez Dong, Leif Winther.
Compte tenu de la petite taille de ces turbines, elles ne pouvaient simplement être changées sans changer entièrement les fondations et construire un nouveau champ d'éoliennes.
Une turbine doit être exposée au Musée de l'énergie de Bjerringbro (centre).
Dong et le Danemark en général sont en pointe dans l'éolien. En 2015 le pays avait battu son propre record du monde de la part des éoliennes dans la consommation d'électricité, à 42,1%.
Le chiffre de 2016 n'est pas connu, mais devrait être moins bon, puisque la production des éoliennes a chuté de 16%.
Le suédois Vattenfall avait démantelé de la même manière en 2015 cinq éoliennes du champ Yttre Stengrund, au large de Karlskrona (sud-est de la Suède), après 14 ans de service.
Avec AFP