L'armée américaine va mettre fin à ses opérations en Afrique contre la sanguinaire LRA et son chef Joseph Kony, même si celui-ci court toujours, a indiqué général Waldhauser.
Cette opération qui mobilisait une centaine de conseillers militaires américains "touche à sa fin", a-t-il affirmé vendredi.
L'opération qui a coûté entre 600 et 800 millions de dollars depuis 2011 n'a pas permis de capturer Joseph Kony, mais elle a réduit la LRA à "l'insignifiance"général Tom Waldhauser, le chef des forces américaines en Afrique.
L'opération qui a coûté entre 600 et 800 millions de dollars depuis 2011 n'a pas permis de capturer Joseph Kony, mais elle a réduit la LRA à "l'insignifiance", a-t-il souligné.
"Sur les 5 ou 6 dernières années, nous avons retiré du champ de bataille des centaines, peut-être des milliers" de combattants de la LRA, a souligné le général Waldhauser.
Joseph Kony est recherché par la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité. L'un de ses principaux lieutenants Dominic Ongwen est actuellement jugé par la CPI.
L'Armée de résistance du Seigneur (LRA) a terrorisé pendant 30 ans de larges zones d'Afrique centrale avec des enlèvements d'enfants et mutilations de civils à grande échelle.
Sur les 5 ou 6 dernières années, nous avons retiré du champ de bataille des centaines, peut-être des milliers" de combattants de la LRA,a souligné le général Waldhauser, chef des forces américaines en Afrique.
Selon l'ONU, la LRA massacré plus de 100.000 personnes et enlevé plus de 60.000 enfants depuis sa création vers 1987.
Les rebelles de la LRA ne sont sans doute plus que quelques centaines, dispersés en République démocratique du Congo, en République centrafricaine, au Soudan du Sud et au Soudan.
A la suite d'une campagne menée par des activistes aux Etats-Unis, le président américain Barack Obama avait autorisé en 2010 le déploiement de quelque 100 membres des forces spéciales américaines devant travailler avec les armées régionales contre la LRA.
Mélangeant mystique religieuse, techniques éprouvées de guérilla et brutalité sanguinaire, Joseph Kony souhaitait libérer l'Ouganda de Museveni pour instaurer un régime fondé sur les Dix commandements.
Il a par la suite ajouté un onzième commandement interdisant de rouler en vélo, sous peine d'amputation.
Les Etats-Unis veulent continuer à maintenir de liens avec les pays de la région, et en particulier avec l'Ouganda, pour éviter la résurgence du mouvement, a assuré le général Waldhauser.
Avec AFP