Lundi dernier, l'agence de notation Fitch Ratings avait souligné la faiblesse de l'économie nambienne et les risques d'endettement de ce pays classé 128e mondial pour le PIB par habitant.
Néanmoins, c'est la seconde fois qu'une agence de notation déclasse le pays. En août dernier, c'était l'agence Moody's qui avait fait part de ses incertitudes face au potentiel économique du pays africain.
Au niveau du continent africain, la Namibie se classe 8e en termes de revenu par habitant et 11e au niveau de l'indicateur de développement humain. C'est une économie stable et ouverte qui repose principalement sur ses ressources minières.
Développement de son économie
Dans un climat morose marqué par les incertitudes qui affectent les activités minières, le gouvernement de Windhoek a décidé de profiter de cet engouement pour faire du tourisme un des pivots de la diversification de son économie.
Depuis une dizaine d'années, la fréquentation touristique en Namibie progresse modestement mais régulièrement. En 2015, 1,38 million de visiteurs étrangers s'y sont rendus, contre 1,2 million deux ans plus tôt.
Après les mines et la pêche, le tourisme est ainsi devenu le troisième secteur d'activité du pays, générant plus de 15 milliards de dollars namibiens (1 milliard d'euros) de revenus directs et indirects, soit 20% du produit national brut (PNB), selon les statistiques de 2013 citées par le ministre du Tourisme.
Le parc animalier d'Etosha (nord) figure à la première place des sites visités. Devant Lüderitz (sud-ouest) et sa ville minière fantôme de Kolmanskop, le canyon de Fish River (sud) et les dunes de sable du parc national de Dorob (ouest).