Le dernier bilan publié fin octobre faisait état de 358 morts. Cet attentat n'a pas été revendiqué, mais les autorités n'ont aucun doute que les shebab sont derrière cette attaque.
Le nombre de personnes touchées par cet attentat est "de 869 dont 512 sont décédées, 295 blessées. Il y a 70 autres personnes pour lesquelles nous ne savons pas si elles sont mortes ou portées disparues", a déclaré samedi à l'AFP Abdulahi Mohamed Shirwac, président du comité des opérations d'urgence en Somalie.
Ce comité, composé de onze membres, avait été mis en place en octobre suite à l'attentat qui a ensanglanté Mogadiscio.
Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, contrôlent toujours de vastes zones rurales. Ils mènent souvent des attaques notamment contre les hôtels et les restaurants de la capitale.
Les Etats-Unis ont intensifié leurs opérations en Somalie ces dernières semaines, accélérant notablement le rythme de leurs attaques de drones contre les islamistes locaux, les shebab et les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Ces frappes sont désormais quasi-quotidiennes.
Fin mars, le président américain Donald Trump avait étendu les pouvoirs donnés aux militaires américains pour mener des frappes dans ce pays de la Corne de l'Afrique miné par la guérilla des shebab, qui ont juré la perte du fragile gouvernement central soutenu par la communauté internationale et par les 22.000 hommes de la force de l'Union africaine (Amisom).
Depuis, le Pentagone a élargi sa lutte contre l'EI à tous les pays où ses combattants peuvent trouver refuge.
AVec AFP