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Le programme Daca pour les jeunes immigrés "probablement mort"


Une manifestation devant le Congrès pour défendre le programme duDeferred Action for Childhood Arrivals (DACA), le 5 décembre 2017, à Capitol Hill à Washington.
Une manifestation devant le Congrès pour défendre le programme duDeferred Action for Childhood Arrivals (DACA), le 5 décembre 2017, à Capitol Hill à Washington.

Le président Donald Trump a estimé dimanche que le programme Daca, qui permet à 690.000 jeunes immigrés de travailler et d'étudier aux Etats-Unis en toute légalité, était "probablement mort".

"Daca est probablement mort parce que les démocrates n'en veulent pas vraiment, ils veulent juste parler et prendre de l'argent dont notre armée a désespérément besoin", a tweeté M. Trump.

"En tant que président, je veux que les gens venant dans notre pays nous aident à être plus forts et grands à nouveau, des gens qui viennent à travers un système basé sur le mérite. Plus de loteries! #America first", a-t-il poursuivi.

Ces déclarations interviennent après plusieurs jours de vives condamnations à travers le monde de propos qu'auraient tenus le milliardaire républicain jeudi lors d'une réunion avec des parlementaires américains à la Maison Blanche.

Selon plusieurs médias et des témoins, il a dénoncé l'immigration en provenance de "pays de merde" tels que Haïti, le Salvador ou des pays africains. Il a contesté vendredi l'utilisation de cette expression, reconnaissant avoir néanmoins utilisé un langage "dur".

"Pays de merde": l'Afrique outrée par les propos de Trump (vidéo)
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Les parlementaires étaient présents pour évoquer les discussions entre les responsables des deux partis pour encadrer le sort des "Dreamers", les jeunes bénéficiaires du programme appelé Daca (Deferred Action for Childhood Arrival), hérité de l'administration de Barack Obama.

En septembre, M. Trump a abrogé le programme qui a permis à 690.000 jeunes, entrés illégalement aux Etats-Unis alors qu'ils étaient enfants, de travailler et d'étudier en toute légalité en les protégeant de l'expulsion. Il a donné jusqu'au 5 mars au Congrès pour trouver un compromis.

Mais il a lié toute régularisation à son projet de mur à la frontière avec le Mexique, auquel les démocrates se sont jusqu'à présent opposés fermement.

Avec AFP

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