La présence de ces "grid kids", sélectionnés sur la base du mérite ou par tirage au sort au sein des clubs locaux de sport automobile, doit "rendre les cérémonies d'avant-course plus pertinentes et intéressantes pour les fans, particulièrement les plus jeunes", expliquent les deux instances dans un communiqué.
Le groupe américain Liberty Media, qui détient les droits commerciaux de la catégorie depuis janvier 2017, tente de réinventer la F1 pour faire plus de place au divertissement et attirer un nouveau public plus jeune.
Il avait annoncé mercredi son intention d'en terminer en 2018 avec les "grid girls", ces jeunes femmes, choisies pour leur plastique, qui indiquent notamment l'emplacement des monoplaces sur les grilles de départ.
Pour Liberty Media, cette tradition "ne correspond pas aux valeurs défendues par notre marque et est clairement en contradiction avec les normes sociétales actuelles", avait expliqué le directeur commercial de la F1, Sean Bratches.
Cette décision, qui divise les fans, intervenait à la suite du mouvement #MeToo de libération de la parole des femmes face aux violences sexistes et quelques jours après la décision de l'organisation professionnelle de fléchettes du Royaume-Uni de se séparer de ses propres hôtesses.
Avec AFP