Le bilan est de "un tué et deux blessés", a indiqué un porte-parole de la gendarmerie sénégalaise, Ibrahima Ndiaye, sans donner plus de détails.
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Les victimes faisaient partie d'un groupe se rendant en bus à Médina Gounass, un site de rassemblement religieux annuel à environ 530 km au sud-est de Dakar.
"Arrivés au poste-frontière de Nianao, des douaniers sénégalais ont demandé de payer un passavant fixé à 2.500 FCFA pour chaque véhicule", a raconté un rescapé.
Les pèlerins ont refusé de payer ce droit de passage et des heurts ont éclaté avec les douaniers, selon ce témoin.
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Les douaniers ont alors "fait usage de leurs armes pour disperser la foule en colère", a raconté Ansumane Mané, le chauffeur de l'un des bus transportant les pèlerins, en expliquant que les autorités sénégalaises ne leur avaient "jamais demandé de payer un centime" jusqu'ici.
En représailles, des chauffeurs sénégalais ont été molestés du côté bissau-guinéen de la frontière, ont indiqué des sources sécuritaires.
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En avril, un incendie avait fait une trentaine de morts à Médina Gounass, où affluent chaque année de nombreux fidèles musulmans pour un rassemblement, le "daaka", organisé pendant une douzaine de jours par des membres de la confrérie des tidianes, une des plus importantes du Sénégal.
Musulmans sunnites à plus de 90%, les Sénégalais pratiquent un islam dominé par d'importantes confréries soufies, essentiellement celles des tidianes, des mourides, des qadres et des layènes.
Avec AFP
