Onze syndicats, dont six de l'éducation, un de l'Enseignement supérieur et un de médecins hospitaliers, avaient appelé à une grève "nationale" pour "défendre le pouvoir d'achat" et réclamer une réforme de la loi sur la représentativité syndicale.
"La grève est peu suivie", s'est réjoui Ahmed Khaled, président de l'Association nationale des parents d'élèves, interrogé par l'AFP.
"On ne supporte plus ces grèves récurrentes" dans l'éducation, a-t-il ajouté, "il faut carrément interdire les grèves dans les écoles, ça bloque 20 millions d'Algériens entre les élèves et leurs parents".
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Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste, un syndicat d'enseignants ayant appelé à la grève, a simplement indiqué que le mouvement avait été diversement suivi selon les régions, sans donner de chiffres.
Lyes Merabet, président du Syndicat des praticiens de la Santé publique, a estimé que la grève avait été suivie à 70% dans les établissements publics de santé, soulignant que le service minimum avait été assuré.
Plusieurs établissements scolaires et centres médicaux visités par un journaliste de l'AFP fonctionnaient normalement à Alger.
Contactés par l'AFP, des parents d'élèves scolarisés dans la capitale algérienne ont indiqué que les cours s'étaient déroulés normalement dans les établissements de leurs enfants.
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A Blida (50 km au sud d'Alger) et à Constantine (430 km à l'est d'Alger), quelques enseignants ont fait grève mais les élèves ont été accueillis normalement dans leur établissement, selon des parents d'élèves.
Le mouvement n'a eu quasiment aucun écho mercredi dans les médias audiovisuels, publics ou privés, ni sur les réseaux sociaux.
Avec AFP