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Les "gladiateurs" argentins que les Bleus français devront surveiller


L'Argentin Lionel Messi célèbre la victoire de l'Argentine sur le Nigeria à la Coupe du monde de football à Saint-Pétersbourg, en Russie, le 26 juin 2018.
L'Argentin Lionel Messi célèbre la victoire de l'Argentine sur le Nigeria à la Coupe du monde de football à Saint-Pétersbourg, en Russie, le 26 juin 2018.

Le camp de base argentin, à Bronnitsy, arbore une décoration style "gladiateurs" où les joueurs sont parés de déguisements antiques et virils. Manière de se préparer pour le combat car, outre Lionel Messi l'équipe de France devra se méfier de guerriers comme Nicolas Otamendi, Ever Banega, Marcos Rojo ou Gonzalo Higuain.

Un Messi gigantesque au milieu des autres "gladiadores": la fresque représentant l'effectif argentin est présente dans le vestiaire du terrain d'entraînement, dans la salle de réunions et déclinée de la salle de musculation aux têtes de lit des joueurs. Façon de mettre en exergue la combativité argentine?

Ils en ont fait preuve face au Nigeria, dernier match de poules sous haute tension, pour arracher leur 'qualif' en huitièmes (2-1). De tous, le milieu de Séville Ever Banega a été l'un des artisans les plus précieux, aussi bien offensivement par sa qualité de passe (le caviar pour l'ouverture du score de Messi, c'est lui) que défensivement par son sens du sacrifice.

"Il n'ya a pas que Leo en Argentine, il y a toute l'attaque qui peut être performante, et même les milieux, comme Banega qui peut faire de bonnes passes et se projeter", a d'ailleurs souligné le défenseur central des Bleus Samuel Umtiti.

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Si Gonzalo Higuain a raté une occasion de but tout fait, le puissant avant-centre de la Juventus Turin a aussi fait vivre un calvaire à la charnière nigériane et son jeu dos au but est précieux à l'Albiceleste.

Enfin si Sergio Agüero, Angel Di Maria et bien sûr Lionel Messi ne sont plus à présenter en Europe, attention à Cristian Pavon et sa facilité technique, capable de faire tourner bien des têtes...

S'il est une satisfaction, en terme de régularité, dans l'effectif argentin, c'est bien le défenseur central Nicolas Otamendi. Inamovible dans le onze de départ, le Citizen est un des rares à dégager un peu de sérénité dans l'arrière-garde argentine. Puissant, bon de la tête, vif et plein de vice, le trentenaire promet de livrer un gros duel à Olivier Giroud ou à quiconque s'aventurera trop près des buts du gardien Franco Armani.

Ce dernier, justement, a connu sa première sélection contre les Nigérians, dans un contexte difficile pour entrer dans l'arène: devant remplacer au pied levé Willy Caballero, auteur d'une improbable boulette contre la Croatie, il a plutôt bien géré, notamment en réussissant un arrêt décisif en fin de match. Mais il est déjà temps de tout remettre en jeu face aux Bleus.

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Quant à Marcos Rojo, il a pour le moment davantage brillé dans le camp adverse que dans le sien. C'est lui qui, un peu involontairement, a offert à Sergio Agüero le premier but argentin contre l'Islande d'un centre tir à moitié raté. C'est surtout lui qui, défenseur gaucher resté aux avant-postes, a réussi une volée parfaite du droit pour offrir à l'Argentine la qualification en huitièmes. Et si, emporté par un tel dénouement, le joueur de Manchester United se mettait à être aussi saignant dans sa propre surface?

Une inconnue enfin: le 'Jefecito' (petit chef) Javier Mascherano reste le pilier du vestiaire argentin et un très proche du capitaine Lionel Messi... Mais l'ancien cador du FC Barcelone n'a plus sur le terrain le rayonnement qu'il a en coulisse.

Dépassé par les évènements depuis le début de la phase de groupes, l'actuel joueur du Hebei China Fortune reste un monstre sacré. Attention à ce que le début des matches à élimination directe et l'odeur du titre qui se rapproche ne réveille l'appétit du vieux fauve.

Avec AFP

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