"Nos sept camarades viennent tous d'être libérés par le parquet, sans le moindre frais et sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre eux", écrit Lucha sur son compte twitter.
"Nous sommes tous libérés", a confirmé à l'AFP l'un d'eux Giva Kombi.
Mardi, le procureur de Goma (province du Nord-Kivu) avait affirmé à l'AFP que sept militants de Lucha accusés de "destruction méchante" d'un véhicule par un officier de police étaient détenus dans un cachot du parquet pour raison d'enquête, tandis qu'un huitième était interrogé sur son lit d'hôpital.
"Les blessés sont tous sortis de l'hôpital, ils poursuivront les soins en ambulatoire. Il faut maintenant que nos bourreaux soient jugés", note le mouvement.
Ces militants avaient manifesté lundi pour exiger l'abandon de la machine à voter pour les élections prévues le 23 décembre 2018 en RDC, dont la présidentielle censée élire le successeur du président Joseph Kabila.
Les marches ont eu lieu dans plusieurs villes. A Goma, la manifestation a été violemment dispersée par les forces de l'ordre.
Les machines à voter controversées sont censées permettre de choisir les candidats et à imprimer les bulletins de vote, selon la commission électorale (Céni). L'opposition y voit un instrument de tricherie.
Avec AFP