"Le roi (d'Arabie saoudite) a fermement nié avoir connaissance de quoi que ce soit", a indiqué M. Trump, qui a par ailleurs annoncé que le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo quitterait Washington pour l'Arabie saoudite dans la matinée.
"Je ne veux pas spéculer à sa place mais il m'a semblé que, peut-être, cela pourrait être le fait d'éléments incontrôlables. Qui sait?", a ajouté M. Trump depuis les jardins de la Maison Blanche.
"Je lui ai dit: 'c'est très important, le monde entier regarde. Il est important que toute la lumière soit faite'", a poursuivi le président américain, évoquant sa conversation téléphonique avec le roi
"Il a catégoriquement nié. Tout ce je peux dire c'est relater ce qu'il m'a dit", a-t-il encore dit.
Plus tôt dans la matinée, il avait évoqué cet échange dans un tweet.
"Je viens de parler au roi d'Arabie saoudite qui dit tout ignorer de ce qui a pu arriver à 'notre citoyen saoudien' (...) J'envoie immédiatement notre secrétaire d'Etat pour rencontrer le roi", avait-il écrit.
L'Arabie saoudite dément catégoriquement toute implication dans la disparition du journaliste, un critique du prince héritier Mohammed ben Salmane, qui collaborait notamment avec le Washington Post et vivait aux Etats-Unis depuis 2017.
Jamal Khashoggi n'a plus été vu depuis qu'il s'est rendu le 2 octobre au consulat saoudien à Istanbul pour y effectuer une démarche administrative.
Selon des responsables turcs, Jamal Khashoggi y a été assassiné par des agents saoudiens.
Le président américain, un grand allié de l'Arabie saoudite, a pour la première fois pendant le week-end estimé possible une implication de Ryad dans sa disparition et a menacé le royaume wahhabite d'"un châtiment sévère".
Les autorités turques doivent fouiller lundi le consulat saoudien à Istanbul, deux semaines après la disparition de Jamal Khashoggi.
Avec AFP