En pleine campagne pour les élections législatives de mi-mandat, M. Trump a placé, comme il l'avait déjà fait lors de la présidentielle de 2016, la question de l'immigration au cœur de son message.
"Les Etats-Unis dépensent des milliards de dollars chaque année sur l'immigration illégale. Cela ne durera pas. Les démocrates doivent nous donner les voix pour faire passer des lois fortes (mais justes). S'ils ne le font pas, nous serons obligés de passer à la manière forte", a-t-il tweeté.
Selon plusieurs médias américains, la Maison Blanche étudie la possibilité d'un décret qui suspendrait la possibilité pour les migrants venus d'Amérique centrale d'entrer aux Etats-Unis pour formuler une demande d'asile politique.
Une telle initiative serait très probablement immédiatement contestée en justice.
Selon le quotidien Washington Post, M. Trump invoquerait, au nom de la "sécurité nationale", le même article de loi que celui utilisé pour son décret migratoire controversé visant à interdire l'accès des Etats-Unis aux ressortissants de plusieurs pays à majorité musulmane.
Ce décret de janvier 2017 a finalement été validé dans une version amendée en juin 2018 par la Cour suprême.
Des milliers de migrants honduriens poursuivaient jeudi leur périple dans le sud du Mexique, en direction des Etats-Unis. Cette "caravane" doit encore parcourir plus de 3.000 km pour atteindre la frontière des Etats-Unis, ce qui devrait lui prendre environ un mois et demi, selon leurs calculs.
Avec AFP