Répondant à l'invitation du roi Mohammed VI, le chef de l'État montera dans le train rapide, "projet phare de la relation bilatérale entre la France et le Maroc", selon la présidence française.
Longue de 200 kilomètres, cette ligne à grande vitesse doit relier en 2h10, au lieu de 4h45, les deux régions les plus dynamiques du royaume, le pôle Rabat-Casablanca et Tanger, important hub entre l'Afrique du nord et l'Europe.
De nombreuses entreprises françaises ont participé au projet: Alstom pour la fourniture des rames, le consortium Ansaldo-Ineo (signalisation et télécoms), Cegelec (sous-stations électriques) et le consortium Colas Rail-Egis Rail (voies et caténaires). La SNCF assure quant à elle l'assistance à maîtrise d’ouvrage auprès de l'Office National des Chemins de Fer marocains (ONCF).
"Cette inauguration doit permettre d'ouvrir la voie à de nouvelles formes de coopération entre opérateurs marocains et français du secteur", souligne l'Élysée.
Avec AFP