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Les leaders sécessionnistes maintenus en prison au Cameroun


Quelques proches des leaders sécessionnistes à la cour d’appel du centre, à Yaoundé, le 15 novembre 2018. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)
Quelques proches des leaders sécessionnistes à la cour d’appel du centre, à Yaoundé, le 15 novembre 2018. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)

Au Cameroun, la justice a rejeté jeudi la demande de mise en liberté immédiate des leaders sécessionnistes anglophones.

"Nous avons été déboutés, mais nous allons porter l’affaire devant la Cour suprême", a annoncé à la presse, Maître Ndong Christopher Nveh, un des avocats des leaders sécessionnistes.

Reportage d'Emmanuel Jules Ntap sur les leaders sécessionnistes emprisonnés
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Maître Ndong Christopher Nveh, avocat des sécessionnistes anglophones, à Yaoundé, le 15 novembre 2018. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)
Maître Ndong Christopher Nveh, avocat des sécessionnistes anglophones, à Yaoundé, le 15 novembre 2018. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)

"Ces gens ont un statut de réfugié. Leur arrestation et extradition est une violation de la convention de Genève. Nous avions demandé leur liberation immédiate et sans condition et qu’ils soient renvoyés au Nigeria", a confié à VOA Afrique Maitre Ndong Christopher Nveh.

La demande a été rejetée parce que "l’affaire n’a pas été enrôlée au tribunal de grande instance du Mfoundi", a expliqué l’avocat.

"Dans les 48 heures qui suivent, nous allons saisir la Cour suprême", a-t-il ajouté.

Ayuk Sissiku Tabe, président auto- proclamé de l’Etat dit "Ambazonia" et les neuf autres sont arrivés à bord d’un véhicule de la gendarmerie nationale vers 10h30 TU. Ils sont ressortis 5 minutes plus tard de la salle d’audience après un huis clos.

M. Ayuk Tabe est arrivé à la cour d’appel du centre en survêtement. Il a salué d’un geste de la main, quelques proches tenus à l’écart dans les couloirs de la cour d’appel du centre.

"We are here!", ont lancé quelques femmes en direction des sécessionnistes anglophones, conduits sous haute sécurité devant un juge.

Comme lors de l’audience du 2 novembre dernier, les mesures de sécurité ont été renforcé à l’intérieur et à l’extérieur de la salle d’audience, tenue à huis clos.

VOA Afrique/ Emmanuel Jules Ntap

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