Arrivé fin septembre, Girard affirme, selon un communiqué publié par ses avocats et diffusé mercredi soir par des médias marocains, avoir été convoqué le 12 novembre par le président du club qui lui a signifié qu'"il ne serait plus l'entraîneur du WAC en raison d'une série de mauvais résultats".
Avec 3 points au classement, le Wydad, l'un des clubs les plus titrés du pays, est actuellement dernier du Championnat du Maroc. Mais il a cinq matchs en retard à joueur.
René Girard n'était pas présent sur le banc de son équipe jeudi pour la rencontre face au Youssoufia Berrechid, disputée en ce moment au stade Mohammed VI à Casablanca. L'entraîneur-adjoint du WAC Moussa Ndao le remplace.
Dans son communiqué, l'entraîneur français de 64 ans dénonce une "campagne de déstabilisation très brutale avec comme but très clair de mettre une forte pression psychologique et judiciaire" sur lui et ses adjoints.
Il évoque des dates et lieux d'entraînement modifiés, l'accès à ses bureaux bloqué, des convocations par voie d'huissiers à des entretiens "quasi quotidiens" en le "menaçant de bloquer sa sortie du territoire".
Des sources proches du club avaient annoncé mi-novembre à l'AFP et à d'autres médias la décision du club de se séparer de Girard. L'ex-sélectionneur tunisien Faouzi Benzarti avait dans la foulée confié à l'AFP être "en discussions" pour retourner au Wydad.
René Girard, qui a gagné trois titres de champion de France (1984, 1985, 1987) et deux Coupes de France (1986 et 1987) avec Bordeaux en tant que joueur, compte à son palmarès d'entraîneur un titre de champion de France remporté en 2012 avec Montpellier. Il a également entraîné Nîmes, Strasbourg, Lille et Nantes.