La coalition constituée autour de M. Fayulu dénonce dans un communiqué "les manœuvres sordides et dilatoires du gouvernement" pour retarder "les autorisations de survol et d'atterrissage" des avions privés que le candidat veut utiliser.
La coalition pro-Fayulu affirme avoir sollicité lundi une autorisation auprès de l'Autorité de l'aviation civile de la RDC.
"Je n'ai aucune demande du candidat Martin Fayulu sollicitant l'atterrissage de son avion", a déclaré le ministre des Transports José Makila jeudi sur la radio Top Congo.
M. Fayulu n'a tenu aucune réunion publique depuis l'ouverture officielle de la campagne le 22 novembre.
Originaire de l'ouest de la RDC, il entend lancer la première phase de sa tournée électorale ce dimanche dans l'Est en proie à la violence des groupes armés, à Beni et Butembo, à deux heures de vol de la capitale Kinshasa.
Cette ville de la province du Nord Kivu est la cible d'attaques régulières attribuées au groupe armé Allied Democratic Force (ADF), historiquement des rebelles ougandais musulmans.
Le candidat doit présenter son programme vendredi à Kinshasa.
L'élection présidentielle du 23 décembre doit désigner le successeur du président Joseph Kabila, obligé de quitter le pouvoir par la Constitution.
M. Kabila a désigné son ex-ministre de l'Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de la coalition présidentielle Front commun pour le Congo (FCC).