Arbres de Noël, jouets pour enfants, poupées, voitures... Tout montre dans les rues de Ouagadougou que Noël sera bel et bien célébré.
Réné Dondasse, inspecteur des impôts et musulman, va fêter Noël.
"C’est vrai que moi-même je suis de confession musulmane mais j’ai une famille qui est chrétienne. Là-dessus, je suis avec mon garçon, on a fait des achats pour Noël. Comme on dit que Noël c’est la fête des enfants, donc j’adhère à cette fête. Habituellement, nous fêtons avec les enfants", raconte M. Dondasse.
Pour Noël, date de naissance de l’enfant Jésus, les enfants sont en effet à l’honneur.
"C’est une fête comme toutes les autres. Pour moi Noël c’est la fête des enfants. Ils trouvent leur plaisir. C’est d’ailleurs la fête qu’ils aiment le plus", explique Soumaïla Zongo, étudiant.
Même sentiment pour cette gérante de super marché. Au-delà des enfants, elle souhaite que règne la paix au Burkina Faso.
"Noël a toujours été la fête des enfants. Donc on se joint aux enfants pour leur faire plaisir. Nous allons préparer ce que nous ne faisons pas d’habitude pour eux. Un peu de cadeaux et on termine la soirée avec eux", confie Jeanne Derra, avant d'ajouter, "Je souhaite bonne fête de Noël à tous les burkinabè. Surtout que nous ayons toujours la paix dans le pays des hommes intègres pour qu’on puisse fêter Noël".
Dans la capitale burkinabè, Noël est relativement célébré même si plus de 60% des personnes sont musulmanes, contre moins de 25% de chrétiens et le reste, des animistes, selon le recensement général de la population et de l’habitation de 2006.