Cette nouvelle date a été "mutuellement" acceptée lors d'une conversation entre les deux responsables politiques, a précisé dans une lettre Mme Pelosi, à qui il revient d'inviter officiellement le président au Congrès.
"C'est un grand honneur d'accepter", lui a répondu M. Trump. "Nous avons une grande histoire à écrire et toujours de grands buts à atteindre", a-t-il poursuivi.
Cet échange entre les deux dirigeants marque un apaisement dans leurs relations.
La tenue du discours sur l'état de l'Union, lors duquel les présidents américains exposent chaque année leur programme et leur vision de l'avenir du pays, avait donné lieu à un bras de fer entre le milliardaire républicain et son opposante démocrate.
M. Trump avait été forcé de reporter ce discours, prévu le 29 janvier, en raison du "shutdown", la fermeture partielle des administrations fédérales, qui a pris fin vendredi après plus d'un mois de paralysie touchant plus de 800.000 fonctionnaires et plus d'un million de sous-traitants.
Mme Pelosi avait demandé au président de reporter son intervention au prétexte qu'il serait trop difficile d'assurer la sécurité au Congrès à cause du "shutdown".
Donald Trump est sorti affaibli de cette bataille, qu'il avait provoquée, après avoir renoncé temporairement au financement du mur qu'il réclame à la frontière avec le Mexique, afin de sortir du "shutdown" le plus long de l'histoire des Etats-Unis.
Il a accepté de rouvrir les administrations le temps qu'une commission parlementaire trouve un accord sur des mesures de contrôle de l'immigration clandestine.
Il a toutefois menacé d'une nouvelle paralysie budgétaire à partir du 15 février si aucun consensus n'était trouvé sur son projet de mur frontalier. Il a aussi brandi la menace de déclarer le pays en situation "d'urgence", une mesure qui lui permettrait d'activer des pouvoirs extraordinaires afin de contourner le Congrès.
Avec AFP