La messe a été célébrée par Mgr Gérard Mulumba, le frère du défunt dont la dépouille se trouve toujours en Belgique, faute d'accord sur le rapatriement et les obsèques avec l'entourage de l'ex-président Joseph Kabila.
Son fils s'était engagé à organiser les obsèques de son père en République démocratique du Congo s'il devenait président de la République.
Le nouveau président de la République n'a encore donné aucune indication sur la date d'éventuelles obsèques, huit jours après la première passation de pouvoir dans l'histoire du pays.
"Le rapatriement de la dépouille est une priorité absolue, pour sceller une réconciliation nationale totale, je plaide pour le rapatriement du corps de Mobutu", a déclaré à l'AFP Mfumu Sabata, un militant de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, le parti de Félix Tshisekedi) d'une trentaine d'année.
L'ex-dictateur congolais Mobutu Sese Seko, au pouvoir de 1965 à 1997, a été enterré au Maroc où il est mort en exil.
Plusieurs centaines de personnes ont investi la cathédrale Notre-Dame, la plus grande église catholique de Kinshasa.
Etienne Tshisekedi avait incarné dans les années 80 la résistance au maréchal Mobutu dont il avait été un collaborateur dans les années 60.
L'élection de son fils est contestée par un autre opposant, Martin Fayulu, qui estime qu'elle est le résultat d'un marchandage avec l'ancien président Kabila. M. Fayulu estime qu'il a gagné les élections avec 60% des voix.
Les proches de l'ancien président ont gardé une vaste majorité à l'Assemblée nationale.