Ce réseau spécialisé, le premier du genre selon son fondateur, et qui sera accessible en ligne ou via une application mobile, permettra aux artistes du continent de poster leurs travaux dans dix rubriques (cinéma, comédie, danse, enfant, mode, musique, peinture, photographie, sculpture et documentaire).
D'autres thématiques y seront ajoutées au fil du temps ainsi que des jeux de questions-réponses à vocation culturelle. Tous les téléchargements sur Africart sont pour l'instant gratuits, selon M. Yoboué.
Il s'agit de fournir un "cadre propice aux échanges entre les artistes africains et le reste du monde", a-t-il expliqué à l'AFP.
L'artiste producteur réalisateur ivoirien Muss a salué le lancement de cette plateforme. "Africart, c'est la révolution !", a-t-il commenté.
Franck Yoboué se donne un an pour atteindre le million d'utilisateurs dans le monde. Le lancement d'Africart est d'ores et déjà programmé dans les mois à venir dans une dizaine de pays africains (Ghana, Gabon, Bénin, Sénégal, Kenya, Afrique du Sud, etc), en France et aux Etats-Unis.
"Nous les Africains de la diaspora, avions besoin d'Africart pour rester connectés au continent", a estimé le manager d'artistes José Touré, un Ivoirien basé aux Etats-Unis.