La relative faiblesse de sa masse salariale a permis à Tottenham de réaliser ce bénéfice, mais les coûts du nouveau stade ultramoderne du club ont dépassé le milliard de livres sterling (1,16 md EUR).
Les comptes annuels révèlent que le club a emprunté 561 millions de livres (657 M EUR) pour financer la construction de son stade et de son nouveau centre d'entraînement dans la banlieue de Londres.
Les Spurs ont inauguré mercredi leur nouvelle enceinte de 62.000 avec l'espoir que l'augmentation des recettes de matches ainsi que la conclusion d'un accord avec la NFL aideront le club à rivaliser financièrement avec les autres membres du "Big Six" de la Premier League.
Au total, les revenus du club sont passés de 310 millions de livres en 2016-2017 à 381 millions la saison passée (446 M EUR). La capacité de Wembley (90.000 places), leur maison temporaire en 2017-2018 pendant les travaux à White Hart Lane, le parcours en Ligue des champions (huitième de finale) et l'amélioration des revenus commerciaux ont permis d'atteindre cette somme.
Bien que ce chiffre d'affaires reste le plus bas du "Big Six", une masse salariale de seulement 148 millions de livres, soit la moitié de celle de Manchester United, a permis aux Spurs de battre le précédent record de bénéfices de 106 millions de livres affiché par Liverpool en février.
Tottenham n'a pas recruté de nouveaux joueurs cet été, ni cet hiver, une première dans l'histoire de la Premier League.
Selon plusieurs économistes du sport interrogés par l'AFP, le club du nord de Londres va sans doute devoir maintenir un relativement faible niveau de dépenses pour son effectif, afin de pouvoir rembourser ses emprunts.