Selon le quotidien, qui s'appuie sur trois sources connaissant son identité, il s'agit d'un homme qui est depuis retourné au sein de la Central Intelligence Agency.
Son signalement, qui date du 12 août et dont le contenu a été rendu public jeudi, suggère notamment qu'il a une formation d'analyste, connaît en détail la politique des Etats-Unis pour l'Europe, et qu'il a une "bonne compréhension" de la politique de l'Ukraine, ajoute le NYT.
L'agent du renseignement souligne aussi ne pas avoir été le témoin direct de l'entretien téléphonique et avoir été mis au courant dans le cadre des "relations régulières inter-agences".
Andrew Bakaj, l'un des avocats du lanceur d'alerte, a refusé de confirmer ces informations.
Lors d'un échange téléphonique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky le 25 juillet, le président américain a demandé à son homologue ukrainien d'enquêter sur l'ancien vice-président Joe Biden, parmi les favoris de la primaire démocrate en vue de l'élection présidentielle de 2020.
Cet échange, "accablant" pour l'opposition, a conduit les démocrates à ouvrir une enquête contre le président américain en vue d'une destitution.