Les opérations se sont concentrées dans la zone du Liptako-Gourma, large région transfrontalière aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, épicentre de la crise sahélienne.
Dans la nuit du 14 au 15 décembre, une attaque par hélicoptères dans la région de Ménaka (est du Mali) "a permis de mettre hors de combat une dizaine de membres" de l'organisation Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), a indiqué le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l'état-major des armées françaises, lors d'un point presse.
Dans le nord du Burkina Faso, le 9 décembre, les forces de Barkhane "ont repéré un groupement d'individus armés et équipés de motos préparant manifestement une attaque d'ampleur", a précisé le porte-parole. "Une patrouille de mirages a été engagée et a délivré quatre bombes. Une quinzaine de terroristes et leurs motos ont été neutralisés".
Le 10 décembre, 71 soldats nigériens avaient péri dans l'attaque sanglante d'un camp militaire à Inates, la plus meurtrière de l'histoire du pays. Elle a été revendiquée par les djihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Après une visite officielle en Côte d'Ivoire, le président français Emmanuel Macron effectuera le 22 décembre une courte visite à Niamey, capitale du Niger, pour rencontrer son homologue nigérien Mahamadou Issoufou.
Cette visite vise à "reprendre la main collectivement face à une situation mauvaise", selon les conseillers du président français.