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Au moins sept soldats maliens tués dans une attaque


Loge officielle lors de la cérémonie au camp de BAFO, au Mali, le 8 septembre 2019. (VOA/Kassim Traoré)
Loge officielle lors de la cérémonie au camp de BAFO, au Mali, le 8 septembre 2019. (VOA/Kassim Traoré)

Au moins sept soldats maliens ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi dans l'attaque par les djihadistes de leur poste dans le centre du pays en guerre, près de la frontière avec le Burkina Faso, a indiqué le gouvernement.

Le bilan de cet assaut contre le poste de Dioungani est encore provisoire, a-t-il souligné dans un communiqué qui fait aussi état de blessés, sans en préciser le nombre.

Une source au sein des services de sécurité maliens a décrit une attaque de plusieurs heures au cours de laquelle les assaillants se sont emparés du poste avant que des renforts militaires n'en reprennent le contrôle.

Dans son communiqué, "le gouvernement du Mali condamne énergiquement cette attaque et exprime toute sa solidarité et ses encouragements aux Forces de défense et de sécurité".

Ce secteur ainsi que le Burkina et le Niger voisins ont connu ces derniers mois une succession d'attaques djihadistes meurtrières contre les soldats et les civils, sans que les forces nationales et étrangères présentes dans la région parviennent à les enrayer.

Le nombre de victimes des violences a été multiplié par cinq depuis 2016 au Mali, Burkina et Niger pour atteindre environ 4.000 morts en 2019 selon l'ONU. Le conflit au Sahel a fait des centaines de milliers de déplacés.

L'état-major français a cependant indiqué jeudi que la force antijihadiste au Sahel, Barkhane, avait mis "hors de combat" plus d'une trentaine de djihadistes dans le centre du Mali ces deux dernières semaines. Cinq autres ont été tués dimanche dans une frappe de drone non loin de la frontière nigérienne, a-t-il ajouté.

Depuis décembre, Barkhane a annoncé la "neutralisation" de dizaines de djihadistes.

Devant la propagation djihadiste, le président français Emmanuel Macron et ses homologues du Sahel réunis en sommet le 13 janvier ont affirmé leur volonté de faire porter l'effort militaire sur la région dite des trois frontières, y désignant l'Etat islamique au grand Sahara comme l'ennemi prioritaire.

La France a envoyé début janvier 220 soldats pour renforcer les 4.500 de Barkhane déjà déployés au Sahel. Son chef d'état-major vient d'annoncer l'envoi de "moyens supplémentaires" qui devraient être détaillés d'ici à la fin du mois.

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