Le candidat donné perdant à l'issue du scrutin de samedi interpelle les missions d’observation et la communauté internationale à prendre des mesures pour rétablir ce qu'il considère être la vérité des urnes.
Lundi matin, sur les grandes artères de la capitale togolaise, la circulation est normale. Pas l’ombre d’une contestation dans les rues comme ce fut le cas lors de la présidentielle précédente.
C’est un jour ordinaire qui s’est levé sur la capitale togolaise. Rien ne laisse entrevoir que les résultats de la présidentielle ont été proclamés la veille. Sur la plage de Lomé, en face de l’hôtel de la paix, des jeunes venus profiter du wifi public, commentent l’actualité du moment.
"Vu les tendances à Lomé, personne ne ’attendait à cela. Ces résultats qu’ils nous ont donnés, tout a été formaté, toiletté et refait à la taille de leur président voulu. Il a gagné", nous confie un jeune.
La sérénité avec laquelle la ville se comporte est la résultante de ses expériences. "C’est la première fois que ce silence règne. Personne ne veut plus être frappé", soutient un autre.
D’après les résultats proclamés dimanche par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Faure Gnassingbé a remporté le scrutin dès le premier tour avec 72,36% des suffrages exprimés, devant Agbéyomé Kodjo (18,37%) et Jean Pierre Fabre (4,35%).