"Il est vital que les organisations humanitaires soient en mesure d'assister rapidement les gens, en accord avec les règles universelles d'humanité, de neutralité, d'impartialité et d'indépendance opérationnelle", a-t-il dit à Genève, au cours du point de presse bi-hebdomadaire de l'ONU.
"Malheureusement jusqu'à présent cet accès ne s'est pas concrétisé", a-t-il souligné, ajoutant que cela faisait un mois que l'organisation n'avait eu accès aux quelques 96.000 réfugiés érythréens installés au Tigré.
Il a aussi indiqué que le HCR, qui manque d'informations en temps réel sur cette région, avait eu des informations selon lesquelles ces réfugiés s'étaient déplacés ailleurs au Tigré ou avaient traversé la frontière avec le Soudan à l'instar de quelque 49.000 éthiopiens qui ont eux aussi fuit les combats.
Addis Abeba, qui a annoncé le 28 novembre la prise de la capitale régionale Mekele, a réaffirmé lundi que la phase active de l'opération militaire lancée par le Premier ministre Abiy Ahmed, est "terminée".
Le Prix Nobel de la Paix 2019 avait lancé l'offensive contre le Front de libération du Tigré (TPLF), parti qui dirigeait cette région du Nord du pays et défiait son autorité depuis des mois, le 4 novembre.