"Pour nous, il est clair qu'une violation aussi manifeste du droit international ne doit pas rester sans conséquences", a dénoncé le chef de la diplomatie dans un communiqué. "Les responsables doivent rendre des comptes".
L'équipe d'identification et d'enquête (IIT) de l'OIAC a conclu à l'issue d'une enquête que l'armée de l'air syrienne avait "utilisé des armes chimiques le 4 février 2018 à Saraqeb", à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Alep, selon le rapport publié lundi à La Haye.
Les Etats membres de l'OIAC doivent se prononcer par vote ce mois-ci sur la possibilité d'imposer des sanctions contre la Syrie, qui pourrait voir son droit de vote au sein de l'organisation suspendu si le pays ne prend pas de mesures.
"Tous les États membres de l'OIAC sont désormais appelés à réagir à ces violations continues de la Convention sur les armes chimiques par la Syrie", a souligné Heiko Maas, qui les a appelés "à utiliser les moyens disponibles dans le cadre de la Convention pour en imposer le respect".
Le gouvernement syrien a toujours nié toute implication dans des attaques chimiques.