Depuis son premier exploit en 2008, grâce à Benjamin Boukpéti, qui a décroché une médaille de bronze en Canoë-Kayak, le Togo rêve d’un second sacre. Pour les jeux d’été de cette année, c’est Claire Ayivon, une rameuse de 24 ans, qui porte l’espoir du pays et elle en est consciente.
"Je promets de travailler et de redoubler d’efforts pour ma performance, pour pouvoir rapporter la deuxième médaille pour le Togo", a déclaré Claire Ayivon, en marge d’une cérémonie de remise d’équipement d’entrainement et de matériel informatique et roulant.
"On est tout près de la médaille"
Afin de mettre toutes les chances de son côté, les autorités ne lésinent pas sur les moyens. En plus du matériel indispensable pour son entraînement, la jeune athlète bénéficie d’un suivi spécialisé.
"Claire Ayivon bénéficie également d’un accompagnement médical et d’un appui nutritionnel adéquat pour qu’elle puisse se sentir au mieux de sa forme, afin que sa participation à ces JO soit une consécration, afin de ramener une deuxième médaille olympique après celle de 2008", a fait savoir Longniwa Lemou, attaché de cabinet au ministère des sports et des loisirs.
Six jours sur sept, Claire Ayivon s'entraîne sur le lac Togo. Elle va poursuivre son entrainement en Tunisie, à travers un stage en vue d’améliorer son chrono. C’est ce qu’espère son coach Koffi Migue.
"Ça fait pratiquement un an qu’on a commencé les préparatifs. On fait un entraînement de haut niveau qui commence de lundi à samedi soir. On travaille dur. Actuellement, elle est dans les 8, 8 minutes sur les 2 kilomètres. Pour avoir une médaille olympique, il faut au moins être dans le 7 minutes avec quelques secondes. Mais actuellement, nous sommes à 8", a expliqué l’entraineur de Claire Ayivon. "On est tout près de la médaille", a-t-il ajouté, tout confiant.
Au-delà de ses performances sportives, Claire Ayivon fait partie du club des jeunes filles leaders du programme génération égalité de UNFPA, le Fonds des Nations unies pour la population. Une jeune championne inspirante, c’est comme cela que la Représentante résidente de l’UNFPA au Togo, Josiane Yaguibou, définit Claire Ayivon.
"UNFPA a vu en la championne Claire Ayivon une égérie, qui nous permettrait d’engager la jeunesse togolaise. De faire avec elle des programmes qui permettraient de prendre le sport comme un vecteur de développement économique et social, comme un vecteur de l’autonomisation des femmes et des jeunes filles", a détaillé Mme Yaguibou. "Il nous plait également de voir en Claire Ayivon ce symbole-là de l’égalité", a-t-elle précisé.
Claire Ayivon n’est pas à sa première participation aux JO. Elle était déjà à Rio de Janeiro, au Brésil, en 2016.