"Je défie Vladimir Poutine dans un combat d'homme à homme. L'enjeu est l'Ukraine", a écrit sur Twitter le fondateur de l'entreprise spatiale SpaceX, sans préciser la forme que prendrait ce duel.
"Acceptez-vous ce combat?", a-t-il demandé dans un autre message, cette fois écrit en russe, en s'adressant au compte Twitter officiel du Kremlin.
Et face à l'incompréhension d'une internaute, Elon Musk a assuré qu'il était "tout à fait sérieux".
Le président tchétchène Ramzan Kadyrov, fervent soutien du président russe et grand amateur des arts martiaux, a recommandé au milliardaire de ne pas "combattre Poutine" en raison de leurs "catégories de poids trop différentes".
"Ce ne sera pas très sportif de la part de Vladimir Vladimirovitch (Poutine) de battre un adversaire plus faible", a-t-il assuré sur son compte Telegram, proposant à M. Musk de venir "s'entraîner dans plusieurs centres en République de Tchétchénie".
"Ici, nous t'en dirons plus sur tes obscures méthodes américaines de RP (relations publiques, NDLR) et nous t'apprendrons à bien tenir tes comptes sur les réseaux sociaux", a-t-il ajouté. "Tu quitteras la Tchétchénie en te sentant une toute nouvelle personne."
Elon Musk, né en Afrique du Sud, avait déjà apporté son soutien à Kiev, en tweetant "Ukraine, tiens bon" début mars, tout en adressant ses "amitiés au grand peuple de Russie, qui ne veut pas" la guerre.
Il a aussi répondu à un appel à l'aide d'un responsable ukrainien en activant le service internet par satellite Starlink en Ukraine et en y envoyant des équipements, pour aider à apporter une connexion internet aux zones frappées par les assauts de l'armée russe.
Le milliardaire est coutumier des polémiques sur Twitter, où plus de 77 millions d'abonnés le suivent.
En février, il avait accusé le régulateur de la Bourse américaine -qui lui avait infligé plusieurs sanctions- de chercher à museler sa liberté d'expression. Il avait aussi comparé le Premier ministre canadien Justin Trudeau à Adolf Hitler dans un message de soutien à des opposants aux restrictions sanitaires imposées par le gouvernement. Il avait ensuite effacé cette publication.