"A cause du caractère opaque du processus (...) nous ne pouvons pas assumer la responsabilité des résultats qui vont être annoncés", a déclaré en appelant les Kényans au "calme" la vice-présidente Juliana Cherera, entourée de trois autres commissaires.
"Les gens peuvent aller en justice et pour cette raison nous appelons les Kényans à être pacifiques parce que l'Etat de droit prévaudra", a-t-elle ajouté alors que la tension montait et des échauffourées éclataient dans le centre où la Commission (IEBC) gère les résultats.
Dès la mi-journée, le centre national de comptage de la Commission électorale à Nairobi, sur lequel les yeux de tout le pays sont rivés, s'était rempli de représentants des partis, observateurs et diplomates, qui ont attendu l'annonce pendant plusieurs heures, divertis par des chorales, sous forte surveillance policière.
Le 9 août, 22,1 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour désigner leur cinquième président. L'IEBC a jusqu'à mardi soir pour annoncer les résultats de ce scrutin très serré entre les deux favoris Raila Odinga et William Ruto.