L'animateur de la soirée Elvis Francis Juuko a été interpellé vendredi dans la localité de Mityana, à 60 km de Kampala, où il se cachait, a précisé à l'AFP le porte-parole de la police de Kampala Patrick Onyango. "Juuko a été ramené à Kampala et est en garde à vue pour négligences", a-t-il poursuivi.
Quelques jours plus tôt, l'organisateur de la soirée du Nouvel an, Abby Musinguzi, avait été poursuivi pour négligences et placé en détention provisoire. Une demande de libération à son encontre doit être examinée le 10 janvier. M. Musinguzi, connu sous le surnom d'Abitex, est un organisateur de grands festivals bien connu à Kampala.
Les victimes de la bousculade se trouvaient au sein d'une foule qui s'était entassée dans un petit passage pour assister aux feux d'artifice à l'extérieur du centre commercial Freedom City, au sud de Kampala. Le public n'avait qu'un point d'entrée et de sortie. la majeure partie des victimes avait entre 10 et 20 ans.
Et la police accuse l'animateur d'avoir demandé à la foule de passer par un passage étroit de la salle de concert pour regarder les feu d'artifice, qui a déclenché un mouvement incontrôlé des spectateurs. Les organisateurs avaient condamné les autres points de sorties pour empêcher les personnes n'ayant pas payer d'assister à la soirée.
Le président ougandais Yoweri Museveni avait ordonné une enquête rapide sur le drame et offert aux familles des défunts 5 millions de shillings ougandais, environ 1.340 euros, pour les frais funéraires.
Ces célébrations du Nouvel An en Ouganda, pays d'Afrique de l'Est, étaient les premières depuis trois ans, après des restrictions dues à la pandémie de Covid-19 et à des problèmes sécuritaires. En 2009, une personne avait été tuée et trois autres blessées, dans une bousculade devant un parc d'attractions à Kansanga, une ville proche de Kampala.