"Nous remercions l'Angola pour son rôle crucial, et encourageons les différentes parties à respecter leurs engagements", a indiqué la ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib.
Pour la Belgique, ancienne puissance coloniale de la RDC (ex-Zaïre) et du Rwanda, cet accord marque "une étape essentielle pour atténuer les souffrances de la population et mener à une résolution du conflit dans l'Est de la RDC", a-t-elle ajouté.
Cet accord de cessez-le-feu a été annoncé dans la nuit par le médiateur angolais. Il doit entrer en vigueur à minuit le 4 août (dimanche), a précisé la présidence angolaise.
Depuis fin 2021, les forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 ("Mouvement du 23 mars"), mouvement soutenu par le Rwanda qui a repris les armes après plusieurs années de sommeil, s'affrontent dans le Nord-Kivu. De larges pans de la région sont aux mains des insurgés.
Le cessez-le-feu sera supervisé par le "mécanisme de vérification ad hoc", qui sera renforcé, a précisé Luanda, en référence au système de pacification déjà créé en réponse aux violences.
Depuis deux ans la diplomatie belge appelait le Rwanda à cesser toute assistance au M23 tout comme elle souhaitait la fin de toute relation "intentionnée ou pas" entre toute autorité congolaise et les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), un mouvement hutu constitué par certains auteurs du génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda.
Le Rwanda, dont le président Paul Kagame est un Tutsi, conteste tout soutien au M23, accusant en retour Kinshasa de collusion avec les FDLR.
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