Cette dissolution vise à lui donner une majorité stable pour gouverner alors que la précédente législature, élue en 2022 et où continue à dominer le camp de l'ancien président Macky Sall, lui était hostile.
"Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise. Aujourd’hui plus que jamais l’heure est venue d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat", a déclaré à la télévision nationale le chef de l'Etat de 44 ans.
Selon lui, les blocages des derniers jours à l'Assemblée l'ont convaincu que "le gage d’une collaboration franche avec la majorité parlementaire (...) était une illusion". "Celle-ci ayant décidé de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du Projet sur la base duquel j’ai été élu", a-t-il affirmé.
Le président Faye a par ailleurs mis en cause la gestion des finances publiques de son prédécesseur Macky Sall. Citant un audit soumis à la Cour des comptes, il a dénoncé "des dérapages volontairement cachés", "avec une évolution incontrôlée de la masse salariale, de la dette et des intérêts de la dette, une non maîtrise des subventions et un dérapage dans les tirages sur ressources extérieures". Il a promis que le rapport approuvé par la Cour des comptes serait publié.
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