"Je regarde encore avec incertitude ce que pourrait être mon avenir. Ce que j'ai compris, peut-être la chose la plus importante, c'est que je passerai davantage de temps avec mes enfants et mes petits-enfants", déclare le milliardaire dans une interview parue mercredi dans l'hebdomadaire "Chi", propriété de la famille.
"Je consacrerai plus de temps aux personnes que j'aime. Et c'est juste comme ça: cinq enfants et dix petits-enfants font de moi un patriarche", ajoute-t-il.
Car malgré les implants capillaires et la chirurgie esthétique, Silvio Berlusconi vieillit. Il a subi mi-juin une opération à coeur ouvert pour remplacer une valve aortique après un attaque cardiaque qui a failli lui coûter la vie.
Déjà victime d'un malaise il y a dix ans, il s'était fait poser à l'époque un stimulateur cardiaque aux Etats-Unis. Il a également été opéré d'un cancer de la prostate en 1997.
"Au cours de ma vie je n'ai jamais pensé à mon âge. Au contraire, j'ai toujours vécu comme si j'avais 40 ans car c'est comme ça que je me sentais: plein de curiosité, d'envie de faire", assure dans l'interview Silvio Berlusconi, qui vit depuis plusieurs années avec Francesca Pascale, d'un demi-siècle sa cadette.
"Puis la maladie est arrivée à l'improviste. Et avec l'opération que j'ai subie, j'ai pris conscience de manière très forte du fait que je suis un homme de 80 ans", poursuit celui qui a été le plus longtemps chef de gouvernement dans l'Italie de l'après-guerre.
Avec AFP