"Je veux améliorer cet accord", "c'est ça l'objectif" fixé par le président des Etats-Unis, a-t-il affirmé lors de son audition devant la commission des Affaires étrangères du Sénat, appelée à confirmer sa nomination comme secrétaire d'Etat en remplacement de Rex Tillerson, limogé en mars.
Donald Trump, qui critique vivement cet accord conclu en 2015 entre les grandes puissances et l'Iran pour l'empêcher de se doter de la bombe atomique, a donné aux signataires européens du texte (France, Royaume-Unie et Allemagne) jusqu'au 12 mai pour le durcir. Faute de quoi il menace de le "déchirer" et de rétablir les sanctions contre Téhéran.
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Mike Pompeo, actuellement directeur de la CIA, est également un grand détracteur de l'accord de 2015, jugé trop conciliant avec l'Iran, bête noire de Washington. Mais devant les sénateurs, il a refusé de dire s'il plaiderait pour un retrait américain en cas d'échec des négociations avec les Européens.
"On ne peut pas répondre par oui ou par non. On n'en est pas encore là", a-t-il éludé.
"S'il s'avère qu'il n'y a aucune chance de l'améliorer, je recommanderai au président de faire de notre mieux avec nos alliés pour trouver un meilleur résultat et un meilleur accord. Même après le 12 mai, il y a encore beaucoup d'efforts diplomatiques à mener", a-t-il dit.
AFP