Le président russe Vladimir Poutine a fait savoir que l'ancien consultant du renseignement américain se trouve bien dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou, mais ne sera pas extradé vers les États-Unis.
En visite en Finlande, M. Poutine a qualifié les allégations selon lesquelles la Russie aurait violé la loi de «non-sens et de sottises. » Il a affirmé que la Russie n'a pas d'accord d'extradition avec les Etats-Unis.
Edward Snowden est recherché par les Etats-Unis pour avoir révélé des programmes américains secrets et d'autres informations confidentielles, mais M. Poutine a dit qu'il n'a enfreint aucune loi en Russie.
Snowden serait arrivé dimanche dans la capitale russe, en provenance de Hong Kong où il se cachait depuis qu’il a révélé les détails de deux programmes secrets américains de surveillance, liés à l’examen des relevés téléphoniques et à l’accès aux serveurs de groupes informatiques. Pour lui, ces programmes violent la vie privée des citoyens américains, mais selon les autorités, américaines, ils ont permis de déjouer au moins 50 attaques terroristes à travers le monde, depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
Quoiqu’il en soit, le ministre russe des Affaires étrangères assure que son pays n’a rien à voir avec les plans de voyage de Snowden : « Il a choisi, en toute indépendance, son itinéraire, et nous l’avons appris comme tout le reste du monde à travers les medias. Il n’a pas franchi la frontière russe, et nous pensons que toutes les tentatives – accompagnées de menaces - que nous voyons actuellement pour accuser la Russie de violer la loi américaine, de presque comploter, sont totalement sans fondement et inacceptables », a expliqué Sergei Lavrov.
Washington demande à Moscou de renvoyer Snowden aux Etats-Unis, dans l’intérêt des relations bilatérales avec la Russie. « Nous suivons toutes les voies légales et travaillons avec plusieurs autres pays pour assurer le respect de la primauté du droit. Cela dit, je vous renvoie au département de la Justice qui est activement impliqué dans ce cas », a déclaré le président Barack Obama.
« Je ferais remarquer qu’étant donné notre coopération intensifiée après les attentats contre le marathon de Boston, et notre passé de coopération avec la Russie dans ce domaine du respect de la loi, y compris le renvoi en Russie de grands criminels à la requête du gouvernement russe, nous nous attendons à ce que le gouvernement russe examine toutes les options à sa disposition pour expulser M. Snowden vers les Etats-Unis », a souligné, pour sa part, le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney.
De son côté, le secrétaire d’Etat John Kerry a mis en garde contre des « conséquences négatives », si la Russie ne coopérait pas.
Par ailleurs, le porte-parole présidentiel, Jay Carney, a accusé le gouvernement chinois d’avoir délibérément laissé Snowden quitter Hong Hong . « Nous ne croyons pas à cette histoire de décision prise par un officiel des services d’immigration de Hong Kong. Il s’agissait-là d’un choix délibéré de ce gouvernement de relâcher un fugitif malgré un mandat d’arrêt valide, et cette décision a incontestablement un impact négatif sur les relations sino-américaines », a-t-il dit.
A Pékin, la porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Hua Chunying, a qualifié ces accusations de “sans fondement et d’inacceptables”.
Edward Snowden était censé emprunter, lundi, un vol Moscou-La Havane, pour éventuellement se rendre en Equateur où il a demandé l’asile. Mais on ne l’a pas vu à bord de ce vol.
En visite en Finlande, M. Poutine a qualifié les allégations selon lesquelles la Russie aurait violé la loi de «non-sens et de sottises. » Il a affirmé que la Russie n'a pas d'accord d'extradition avec les Etats-Unis.
Edward Snowden est recherché par les Etats-Unis pour avoir révélé des programmes américains secrets et d'autres informations confidentielles, mais M. Poutine a dit qu'il n'a enfreint aucune loi en Russie.
Snowden serait arrivé dimanche dans la capitale russe, en provenance de Hong Kong où il se cachait depuis qu’il a révélé les détails de deux programmes secrets américains de surveillance, liés à l’examen des relevés téléphoniques et à l’accès aux serveurs de groupes informatiques. Pour lui, ces programmes violent la vie privée des citoyens américains, mais selon les autorités, américaines, ils ont permis de déjouer au moins 50 attaques terroristes à travers le monde, depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
Quoiqu’il en soit, le ministre russe des Affaires étrangères assure que son pays n’a rien à voir avec les plans de voyage de Snowden : « Il a choisi, en toute indépendance, son itinéraire, et nous l’avons appris comme tout le reste du monde à travers les medias. Il n’a pas franchi la frontière russe, et nous pensons que toutes les tentatives – accompagnées de menaces - que nous voyons actuellement pour accuser la Russie de violer la loi américaine, de presque comploter, sont totalement sans fondement et inacceptables », a expliqué Sergei Lavrov.
Washington demande à Moscou de renvoyer Snowden aux Etats-Unis, dans l’intérêt des relations bilatérales avec la Russie. « Nous suivons toutes les voies légales et travaillons avec plusieurs autres pays pour assurer le respect de la primauté du droit. Cela dit, je vous renvoie au département de la Justice qui est activement impliqué dans ce cas », a déclaré le président Barack Obama.
« Je ferais remarquer qu’étant donné notre coopération intensifiée après les attentats contre le marathon de Boston, et notre passé de coopération avec la Russie dans ce domaine du respect de la loi, y compris le renvoi en Russie de grands criminels à la requête du gouvernement russe, nous nous attendons à ce que le gouvernement russe examine toutes les options à sa disposition pour expulser M. Snowden vers les Etats-Unis », a souligné, pour sa part, le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney.
De son côté, le secrétaire d’Etat John Kerry a mis en garde contre des « conséquences négatives », si la Russie ne coopérait pas.
Par ailleurs, le porte-parole présidentiel, Jay Carney, a accusé le gouvernement chinois d’avoir délibérément laissé Snowden quitter Hong Hong . « Nous ne croyons pas à cette histoire de décision prise par un officiel des services d’immigration de Hong Kong. Il s’agissait-là d’un choix délibéré de ce gouvernement de relâcher un fugitif malgré un mandat d’arrêt valide, et cette décision a incontestablement un impact négatif sur les relations sino-américaines », a-t-il dit.
A Pékin, la porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Hua Chunying, a qualifié ces accusations de “sans fondement et d’inacceptables”.
Edward Snowden était censé emprunter, lundi, un vol Moscou-La Havane, pour éventuellement se rendre en Equateur où il a demandé l’asile. Mais on ne l’a pas vu à bord de ce vol.