Des individus armés ont ouvert le feu sur un véhicule transportant des employés du ministère de la Réhabilitation et du Développement rural qui allaient travailler dans une province voisine, a indiqué à la presse Ferdaws Faramarz, le porte-parole de la police de Kaboul.
"Quatre employés" du ministère ont été tués dans cette attaque qui a eu lieu dans le centre de Kaboul et la police recherche les assaillants, a-t-il ajouté.
Une personne a par ailleurs été blessée dans une attaque à la bombe visant à Kaboul un véhicule d'un autre ministère, celui des Affaires étrangères, a ajouté M. Faramarz.
Lundi, trois attentats à la bombe avaient déjà secoué la capitale, faisant au moins un mort.
Depuis des mois, Kaboul est frappée par des attaques quasi-quotidiennes à l'encontre de journalistes, personnalités politiques et religieuses, défenseurs des droits humains, juges, qui ont incité des membres de la société civile à se cacher ou s'exiler.
Même si l'organisation État islamique a revendiqué certaines de ces attaques qui ont semé la peur et le chaos dans le pays, Kaboul et Washington les imputent aux talibans.
Cette tactique nouvelle semble avoir coïncidé avec l'ouverture en septembre à Doha de négociations de paix entre les talibans et le gouvernement afghan, destinées à mettre fin à deux décennies de guerre.
Kaboul tente d'obtenir un cessez-le-feu permanent, mais les talibans ont rejeté pour l'instant toute concession.
La recrudescence des violences à Kaboul et dans plusieurs provinces afghanes a conduit l'administration du président américain Joe Biden à annoncer un réexamen de l’accord signé en février 2020 à Doha avec les insurgés, qui prévoit le retrait total des troupes américaines d’ici mai.
Washington a accusé les insurgés de n'avoir ni réduit les violences ni coupé les liens avec Al-Qaïda, contrairement à ce que prévoyait l'accord.