Le ministère des Finances avait alors évalué à 500.000 dollars la somme que le président devait rembourser. Mardi, conformément à la procédure, la Cour constitutionnelle a "approuvé cette somme", selon une lettre signée de la juridiction.
En 2009, l'Etat avait payé 246 millions de rands (quelque 20 millions d'euros au cours de l'époque) officiellement pour améliorer la sécurité de la résidence privée de Jacob Zuma à Nkandla, en pays zoulou (est).
Mais fin mars, la plus haute juridiction sud-africaine, la Cour constitutionnelle, avait jugé que Jacob Zuma avait violé la constitution en refusant de rembourser les frais de rénovation de sa propriété privée non liés à la sécurité (piscine, centre pour visiteurs, enclos pour bétail, poulailler et amphithéâtre).
La balle est désormais dans le cas de Jacob Zuma qui dispose de "45 jours" pour s'acquitter de sa dette, a précisé à l'AFP Dylan Cron, un avocat à l'origine de cette longue bataille judiciaire.
Le scandale Nkandla empoisonne depuis des années la présidence Zuma. Après la décision de la justice en mars, l'opposition, mais aussi des anciens combattants de lutte de Nelson Mandela membres du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), avaient appelé le chef de l'Etat à démissionner.
La présidence n'était pas joignable dans l'immédiat mardi pour commenter la décision de la Cour, qui intervient à quelques jours des élections municipales du 3 août, un scrutin test pour l'ANC.
Avec AFP